Bilan du développement d’une méthode d’inventaire des habitats du rat musqué

(1) Résultats des inventaires dans l’habitat du rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour toutes les zones de potentiel [zone de potentiel élevé; zone de potentiel moyen; zone de potentiel faible]; (2) Superficie et nombre de huttes pour les marais fréquentés par le rat musqué, pour chacune des zones de potentiel.***Les données brutes ne sont pas disponible dans le rapport.

Personne(s) ayant accès aux données

Information additionnelle

La protection légale de l’habitat du rat musqué nécessite la connaissance de sa localisation et la démonstration de son utilisation par l’espèce visée. Il a fallu développer une méthode d’inventaire pour localiser les marais et les étangs de 5 hectares, tout en vérifiant leur utilisation pour localiser les marais et les étangs de 5 hectares, tout en vérifiant leur utilisation par les rats musqués. Un groupe de travail mandaté à cette fin proposait en 1988 une méthode qui devait permettre de rencontrer ces objectifs. De 1988 à 1992, cette méthode a été expérimentée et ajusté. Le présent document dresse un bilan de ces travaux.

Nombre de sites

3

Description du site

voir description de "l'habitat des sites".

Habitat

Trois zones de potentiel pour le Québec méridional ont été déterminées et ont été retenues pour l’inventaire : 1) zone à potentiel élevé – cette zone se concentre sur les rives de Saint-Laurent, principalement autour de l’archipel de Montréal, les îles de Berthier-Sorel, le lac Saint-Pierre et la rivière des Outaouais jusqu’à Hull. On retrouve dans cette zone, de grands marais riverains productifs propices à l’établissement d’importantes populations de rat musqué. Cette région procure près de 55% de la récolte annuelle de rats musqués au Québec; 2) zone à potentiel moyen – cette zone se concentre dans la plaine du Saint-Laurent, bornée par les Appalaches au sud et par les Laurentides au nord, et le long de la rivière des Outaouais au nord de la zone à potentiel élevé, de Hull à Rapides-des-Joachims. La plaine entourant le lac Saint-Jean de même qu’une partie de l’Abitibi-Témiscamingue sont également incluses dans cette zone. Le faible dénivellation générale du terrain, la présence d’argile et la création de canaux pour le drainage des terres agricoles a permis l’établissement d’un habitat susceptible de supporter un niveau assez élevé de population de rat musqué. Cette région procure près de 30 % de la récolte annuelle de rats musqués; 3- zone à potentiel faible : cette zone se situe dans la chaîne des Appalaches, celle des Laurentides et le bouclier canadien jusqu’au pergélisol. La forte dénivellation du terrain, le type de sol ainsi que l’absence de grands marais productifs limitent l’établissement de concentrations élevées de rat musqué. Cette zone procure environ 15% de la récolte de rats musqués.

Environnement

Terrestre

Information taxonomique

Mammifères

Détails taxonomiques

Nom latin	Nom anglais	Nom français
Ondatra zibethicus	muskrat	rat musqué

Approche expérimentale

Pour élaborer les différentes zones de potentiel, deux éléments importants ont été utilisés. Le premier était l’abondance de marais ou terres humides. Le marais étant l’habitat préférentiel du rat musqué, plus une région en contient une grande surface, plus elle offre un potentiel élevé pour cette espèce. Le deuxième élément était la pente générale du terrain. La pente détermine la vélocité moyenne du courant des cours d’eau et les cours d’eau à fort courant procurent un faible potentiel pour le rat musqué. Après la délimitation des zones de potentiel pour le rat musqué, il s’agissait de tracer les différents marais et étangs de plus de cinq hectares offrant un habitat propice pour le rat musqué. Dans les zones à potentiel élevé ou moyen, les marais propices ont été identifiés à partir des cartes topographiques à l’échelle 1 :20 000. La consultation régionale a été utilisée pour préparer la cartographie potentielle de l’habitat du rat musqué pour les zones à potentiel faible.

Statut de l'étude

Complété

Stratégie d'echantillonnage

Observation visuelle directe (e.g. travail de terrain)

Objectifs de l'étude

Niveau de l'individu (e.g. comportement, physiologie, autécologie)., Un seule espèces

Fréquence d'échantillonnage

Les zones ont été visitées en moyenne une fois [maximum deux fois].

Première année de collecte de données

1988

Dernière année de collecte de données

1992